CHAPELLES SAN-QUILICU EN HAUTE-CORSE
Aregno (Balagne)
Le village, réputé pour sa magnifique chapelle romane de la Trinité, possède au bord de la route qui le relie à Algajola, les ruines d'une ancienne chapelle paroissiale du Xe s. en pierres de granit contrastées beiges et noires (diorite).
Elle fut édifiée là où s'installèrent les premiers occupants et abandonnée au XVIIIe s. En 1686 on lit dans le compte rendu de la visite apostolique de Mgr Spinola :
"Ce même jour (le 23 juin)
Le susdit seigneur Ferrari visiteur etc.
Dans le dit lieu d’Aregno, il a visité une autre église sous l’invocation de San Quilico martyr, laquelle a le titre de paroisse ou cure ; actuellement vacante suite à la mort du révérend recteur ; dans l’intervalle l’économe est le prêtre Giuseppe de Lavatoggio.
Les âmes de cette paroisse sont environ 100 et il y en a 60 qui communient et elles ont obéi au précepte pascal.
Il y a un unique autel à la norme, pourvu d’une patène et d’un calice à coupe d’argent, d’une chasuble violette et d’une autre de couleur blanche [277r] et rouge ; il a mandé de se pourvoir d’une aube de chaque couleur et d’un nouveau confessionnal.
Le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie n’est pas conservé et il n’y a pas de tabernacle, de fonts baptismaux ni aucune huile sainte ni livres paroissiaux, mais le dit recteur prend tout à l’église voisine de la Très Sainte Trinité, car le peuple d’Aregno est confondu entre les deux paroisses.
A distance d’un demi-stade d’Aregno il y a cependant un autre village appelé Praoli et il est soumis à la paroisse de San Quilico (...)
Monticello (Balagne)
Les vestiges de la chapelle se dressent dans le cimetière tout en haut du village et offrent un panorama magnifique sur la côte.
La chapelle a servi d'église paroissiale quand celle-ci a été détruite par les Turcs en 1540. En 1589, Mgr Mascardi la décrit dans le compte rendu de sa visite apostolique. Le site corse.romane.eu en fait une description complète. En 1686, on lit dans le compte rendu de la visite apostolique de Mgr Giovanni Battista Spinola évêque de Luni et Sarzana :
"Il (l’illustre et très révérend Pellegrino Gervasi, docteur dans les deux droits, recteur de l’église paroissiale de San Terenzo Monti du diocèse de Sarzana) a visité ensuite l’église sous le titre de San Quilico martyr, laquelle a le titre de paroissiale, mais comme elle est un peu éloignée, on y célèbre rarement et tout est alors apporté de l’église de San Sebastiano. Il a mandé de la pourvoir d’une croix et pour l’une des sépultures d’un couvercle de pierre, sous peine arbitraire etc".
Selon Pierre Martelli, prieur de la Confrérie San Carlo, qui oeuvre à merveille pour réhabiliter le patrimoine de la commune, elle serait en cours de restauration.
Pierre Martelli a fait restaurer par Renato Boi le tableau du Martyre de Saint Cyr et Sainte Julitte qui figure dans notre première partie San Quilico 1. Voici le travail accompli !
Calenzana (Balagne)
Ce sont des ruines située au nord de l'ancienne mine de l'Argentella, vers Galeria
EGLISES & CHAPELLES SAN-QUILICO EN CORSE DU SUD
Appietto
Arro
Ce tableau est la copie d'un tableau disparu de l'église paroissiale San-Quilico et signalé le 13 juin 1702 lors de la visite de l'évêque de Sagone.
La copie est fidèle à ceci près que c'est le saint ermite Nicolas de Tolentino qui figurait à l'origine et non Nicolas de Bari.
Balogna
L'église est d'origine romane - elle conserve son abside semi circulaire et date du XIXe s.. Le campanile est de 1898 et le porche en temple grec de 1954.
Carbini
Figari
La chapelle San Quilico de Montilati date du XIIe s. Elle se remarque par ses fortes dalles de granite, sa voûte en plein cintre (rare en Corse) et sa toiture d'origine en teghie.
On ne sait rien de l'origine de cette petite chapelle (3m de large x 7m 45 de long). Dans le site corse.romane.eu on lira ce qu'en dit la légende !
Grosseto
Guargualé
La chapelle médiévale a été reconstruite en 1786